Presque chaque jour depuis des mois, je prends un temps de méditation et un temps d'écriture.
Souvent, c'est le matin avant que la maison et la ville ne se réveillent.
Ce que j'observe, c'est que ces pratiques me font du bien. Elles me permettent de m'ancrer et de dénouer.
J'ai des routines d'écriture et je médite en silence.
Ce que j'observe aussi c'est que j'ai parfois des difficultés à faire de la place à ce temps. Une part de moi, celle qui veut aller vite et que les résultats, l'efficacité soient directement au rendez-vous, se demande si on ne ferait pas mieux de faire plutôt que de se poser pour être.
Et puis, il y a des jours où je ne m'assieds pas sur mon coussin. Des jours où je n'écris pas.
Et ce sont ces jours-là que je comprends que j'en besoin.